Résumé :
Les touristes ont déserté les lieux, la ville est calme, les plages à l'abandon. Pourtant, en quelques jours, deux événements vont secouer cette station balnéaire de la Côte d'Azur: la sauvage agression d'Antoine, jeune homme instable et gloire locale du football amateur, qu'on a laissé pour mort devant l'hôpital, et une tempête inattendue qui ravage le littoral, provoquant une étrange série de noyades et de disparitions. Familles des victimes, personnel hospitalier, retraités en villégiature, barmaids, saisonniers, petits mafieux, ils sont vingt-deux personnages à se succéder dans une ronde étourdissante. Vingt-deux hommes et femmes aux prises avec leur propre histoire, emportés par les drames qui agitent la côte.Avec Peine perdue, Olivier Adam signe un livre d'une densité romanesque inédite, aux allures de roman noir, et dresse le portrait d'une communauté désemparée, reflet d'un pays en crise.
Genre : Contemporaine Éditeur : Flammarion
Sortie le : 20 août 2014
Prix : 21.50 € ( Pour commander)
Pages : 416
Ma note :
Mon avis :
Merci à Priceminister pour ce partenariat dans le cadre des matchs littéraires.
Je ne connaissais pas cet auteur, et je n'avais pas vu d'avis avant de le commencer, du coup j'y suis allé de bon cœur, et je ne regrette pas cette lecture.
J'ai aimé le style de l'auteur qui collait parfaitement à cette histoire. Il nous aide à plonger sans retenue dans les pensées les plus intimes des personnages, à nous sentir proche d'eux, malgré le nombre important qu'on suit tout au long de ce récit. Un style qui peut en dérouter plus d'un, mais je vous promet qu'une fois qu'on a pris le pli, ça coule tout seul et on prend un vrai plaisir à découvrir les personnages, et on se surprend à vouloir savoir le fin mot de cette histoire.
Une histoire simple en réalité, mais qui nous touche, car ce récit relate tous les côtés les plus sombres et dramatiques de la vie. La galère de certains à survivre, comment ils s'en sortent, ou pas, qu'est-ce qui les aide à avancer, à se lever le matin et à continuer malgré tout. La mort est beaucoup présente, comme dans la vie finalement, elle en fait partie intégrante, mais aussi la crise économique, la politique et tout ce qu'il peut y avoir de plus sale en elle... des sujets actuels et qui nous parlent, nous touchent, nous concernent.
C'était parfois intense, souvent triste, mais jamais démoralisant malgré l'ambiance noire qui ne nous quitte pas. Car derrière tout ça, derrière toute cette peine, toutes ces souffrances que les 22 personnages vont partager avec nous, ce qu'il faut y voir, c'est l'espoir. La vie continue, peu importe les merdes qu'elle nous envoie dans la tronche, il faut relever la tête et continuer, être plus fort, ne pas baisser les bras, car après tout, c'est tout ce qu'on a.
A travers le point de vue de ces 22 personnages, l'intrigue se met en place, nous dévoilant au fur et à mesure de nos rencontres une histoire banale mais efficace et qui nous permet surtout de mieux connaître ces personnages. Ils sont tous plus ou moins lié, ils connaissent tous de près ou de loin celui par qui cette histoire va commencer, et finir.
Malgré le nombre de pages et l'aspect condensé du roman (il n'y a pas vraiment de dialogue, et la ponctuation inhabituelle nous offre des phrases parfois longues, mais encore une fois, cela nous apporte tellement lors de la lecture, on en oublie presque de respirer de temps en temps) je l'ai lu rapidement car j'étais vraiment emportée par le style de l'auteur, qui reste pour moi l'atout majeur de ce roman.
Sans les matchs de la rentrée littéraire de Priceminister, je n'aurais jamais lu ce livre et cela aurait été bien dommage. J'ai très envie maintenant de découvrir d'autres romans d'Olivier Adam.
Beaucoup trop de personnages pour moi... Par contre, tu en fais un avis bien différent de ce que j'ai lu tantôt sur d'autres blogs... et je dois avouer, que l'ambiance semble moins dépressive que
RépondreSupprimercertains...
J'ai bien aimé ce livre moi aussi, mais c'est drôle pas vraiment pour les mêmes choses que toi :)
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